Le samedi matin, lorsque point l'aurore Monsieur Le Petit, le chasseur Embrasse tendrement sa femme qui dort Prend son grand fusil à vapeur Sa grande carnassière en peau de banane Son chien médaillé comme un sauveteur Et s'en va chasser la zippopotame Et la souris blanche en Seine inférieure La femme du chasseur Dans son grand lit blanc La femme du chasseur Accueille son amant (Bonjour, mon grand) Ils prennent du café (Du café, du café) Avec des croissants (Avec des croissants) Ils s'font des baisers Et ils sont contents Taïau, taïau, taïau En Seine inférieure, quand vient l'crépuscule Monsieur Le Petit, le chasseur S'fait photographier sur un monticule Et prend des poses d'artilleur Sur un monticule de puces géantes De rhinoféroces et d'anacondas Et à l'auberge du zéléphant qui chante Notre homme s'endort d'un sommeil de bois La femme du chasseur Dans son grand lit blanc La femme du chasseur R-accueille son r-amant (Re-bonjour, mon re-grand) Ils reprennent du re-café (Du re-café, du re-café) Avec des re-croissants (Avec des re-croissants) Ils s'refont des re-bairsers Et ils sont re-contents Re-taïau, re-taïau, re-taïau Le dimanche au soir, quand tombe la nuit Monsieur Le Petit, le chasseur Retrouve sa femme qui tricote pour lui Une gaine de fusil-mitrailleur Il jette sur la table un zippopotame Un rhinoféroce, un lapin zénorme Et d'sa carnassière, il retire pour sa femme Une extraordinaire paire de cornes La femme du chasseur Dans son grand blanc lit La femme du chasseur Accueille son mari (Bonsoir, mon petit) Comme il est flappy (L'est flappy, l'est flappy) Notre homme s'endort (Notre homme s'endort) Dans le grand blanc lit En berçant Médor Taïau, taïau, taïau Mais l'samedi d'après, quand re-point l'aurore Monsieur Le Petit, le chasseur Rembrasse tendrement sa femme qui dort Reprend son fusil à re-vapeur Sa grande carnassière en peau de re-banane Son chien médaillé comme un re-sauveteur Et s'en va chasser la zippopotame Et la souris blanche en Seine inférieure