Jamais j'te l'pardonnerai, mégère D'me pourrir à 20 ans Va-t'en loin, reste derrière Qu'je n'te voie avant longtemps Trop de monde dans tes œillères Et si je résiste souvent Aujourd'hui, y a rien à faire Mes yeux laissent couler le temps Vous rirez de cette affaire Vous direz "l'destin vraiment" Regardez mon petit bonheur d'hier S'est raccroché aux cornes de Pan Mes pas de danse dans l'aube claire Mes insouciances dans l'firmament Se retrouvent à la Salpêtrière Des corps de science répugnants Au grand jamais, tourterelle Ne te pose sur le bitume Car pour un peu le soleil L'aura chauffé, gare à tes plumes Tourterelle, ne te pose sur le bitume Car pour un peu le soleil L'aura chauffé, gare à tes plumes De toi, je n'attends pas de trêve Tu ne cherches qu'à casser mes rêves J'me fais un monde de ménestrel D'bonheur, d'espoir, et là tu m'réveilles Et puis tu viens t'coller à moi Commences à alourdir mes pas Me fais comprendre que c'est bien beau Mais qu'en fait, j'suis pas un oiseau Alors, je redescends du ciel Et c'est ici que tu m'apprends Qu'tout c'que je voyais comme étincelles Ne sont qu'des trous noirs déprimants Qu'des gens, corbeaux ou hirondelles Qui volaient avec moi avant Depuis qu'tu as cloué leurs ailes Font triste route, la peur les prend Ils emmerdent le monde, s'ennuient Mais moi, j'veux pas finir comme ça Rassemble tes forces, car encore aujourd'hui L'est pas né l'jour où tu m'auras Envole-toi, tourterelle Tu ne pèses plus lourd qu'une plume Envole-toi plus haut qu'le ciel Te réchauffer près de la lune Tourterelle, tu ne pèses plus lourd qu'une plume Envole-toi plus haut qu'le ciel Te réchauffer près de la lune (Envole-toi) (Envole-toi) (Envole-toi)