C'est un de ces oiseaux de nuit Que l'on n'oubliera jamais Les passants s'égarent lorsqu'ils l'entendent chanter L'un d'eux pris d'un violent désir Alla la voir d'un peu plus près Son plumage doré en attirait plus d'un Toujours debout après minuit Il suffit d'avoir le temps de compter Toujours debout après minuit Jusqu'à la rosée du matin Toujours debout après minuit Il suffit d'avoir le temps de compter Toujours debout après minuit Jusqu'à la rosée du matin C'est un de ces oiseaux de nuit Que l'on n'oubliera jamais Le regard si noir et si envoûtant, il cède Malgré la fatigue et l'ennui Elle s'oublie et puis s'envole Lui, pris sous ses ailes ses lèvres dans le creux de son cou Toujours debout après minuit Il suffit d'avoir le temps de compter Toujours debout après minuit Jusqu'à la rosée du matin Toujours debout après minuit Il suffit d'avoir le temps de compter Toujours debout après minuit Jusqu'à la rosée du matin C'est un de ces oiseaux de nuit Que l'on n'oubliera jamais Le brouillard est lourd et nous, pourtant, on est nus Cette proie et toutes celles qui s'ensuivent Elle les oubliera demain Car cette belle parade, hélas, elle la connaît par cœur Toujours debout après minuit Il suffit d'avoir le temps de compter Toujours debout après minuit Jusqu'à la rosée du matin Toujours debout après minuit Il suffit d'avoir le temps de compter Toujours debout après minuit Seule dans les bois de Vincennes Seule dans les bois de Vincennes Seule dans les bois de Vincennes Seule dans les bois de Vincennes Seule dans les bois de Vincennes Seule dans les bois de Vincennes Seule dans les bois de Vincennes Seule dans les bois de Vincennes