Si j'réussi, c'est dû ni au hasard ni à la chance À la naissance j'ai prêté allégeance à l'art d'incarner la légende Avec mes rêves, pas l'droit d'être paresseux Plus l'droit à l'erreur si la fille que j'aime apparait seule C'est dû ni au hasard ni à la chance À la naissance j'ai prêté allégeance à l'art d'incarner la légende Avec mes rêves, pas l'droit d'être paresseux Pas l'droit à l'erreur et la fille que j'aime apparait seule Après avoir perçé, après la traversée Est-ce que vous m'accuserez aussi de commencer à commercer? Les erreurs du passé s'apprennent Je veux pas savoir comment demain s'appelle À chaque jour suffit sa peine Je veux pas bruler mes ailes Même si la misère est plus belle au Soleil Je préfère ma terre émotionnelle Perdez pas la tête à tenter d'entrer dans la mienne Escalade himalayenne à finir noyé dans la bière Je sais pas, j'ai plus confiance en moi J'me promet, j'me trahit, pour me confesser cent fois Chaque matin je doute, est-ce que je vais dormir par terre La famille sans toi c'est un toit sans ses murs porteurs J'resterai loyal envers ma tribu Parce que je jouerai pas ce rôle ingrat que Babylone m'attribue Être artiste pour garder les pieds sur terre Un pied dans la matrice et l'autre en trajectoire incertaine Mes cauchemars m'avaient promis qu'ils me rattraperaient Bienvenue dans la maison où les pièces sont remplies d'attrape-rêves Le négatif s'est développé, j'ai trop joué dans l'noir Se dévoile les photos de ma mémoire dans la baignoire Tu connais cette anxiété qui t'empêche de bouger, de manger, de penser Effrayé par la foule et le désert Quand les secondes deviennent des heures Dans ces cyclones, les docteurs deviennent des archanges Des oiseaux en cage, cette beauté que l'homme saccage 50 milliards d'hectares pour que le bonheur se cache Trop d'années à s'repasser ses vieilles cassettes de mon passé Ça devenait incensé, j'voulais tellement être insensible À quoi ça sert de ressentir à s'en blesser les veines Ces montagnes russes qui m'exaspèrent et osent me dire que j'exagère C'est très rare que j'mennuie et quand j'écris j'm'enfuis La ritaline me pourrit la vie mais je m'en fiche Mes chances refroidissent tandis que l'alcool me réchauffe Il est pas trop tard si tes rêves sont encore sain et sauf Lentement, la vie prend son sens Ses tourments soufflant le vent de la vengeance au tournant Le temps s'accélère et on a pas l'habitude Les plus belles heures me regardent prendre de l'altitude Y'a du taff, jamais satisfait du résultat Shazammant les minutes de silence entre les attentats J'prends le chemin de moins de résistance J'prends la censure à distance Ses yeux qui dévisagent avec insistance Les gens me connaissent mais je reconnais plus les gens L'histoire est une connasse je préfère entrer dans la légende CV en désordre, et alors? J'organise mon évasion pour plus avoir à recevoir des ordres Créer le scandale dont j'ai besoin et je commencerai par la fin J'ai la dalle d'un gosse ammaigri par la faim J'dis ce que j'pense sans tergiverser, décès des faux amis Dans mes derniers versets sans une goute de sang versée J'travestirai plus ma vie pour un salaire de merde J'ai traversé la mer, aujourd'hui je roule en sens inverse Mon passeport a plus de tampons que mon téléphone J'rattraperai mes rêves même avec mes idées folles J'apprends à m'écouter, à croire en mes couplets Dans l'obscurité je prends la force du bon côté Si j'réussi, c'est dû ni au hasard ni à la chance À la naissance j'ai prêté allégeance à l'art d'incarner la légende Avec mes rêves, pas l'droit d'être paresseux Plus l'droit à l'erreur si la fille que j'aime apparait seule C'est dû ni au hasard ni à la chance À la naissance j'ai prêté allégeance à l'art d'incarner la légende Avec mes rêves, pas l'droit d'être paresseux Pas l'droit à l'erreur et la fille que j'aime apparait seule