La journée qu'ses deux pieds ont traversé l'portique Juste avant qu'violemment à' m'claque la porte au nez J't'ais sûr qu'au bout d'une demi-heure à' r'viendrait en courant Pour s'confondre en excuses, le regard larmoyant À' va craquer je l'sens, ça va faire bientôt un an Quand l'union fait l'bonheur, que l'autre te complète Et qu'pour une fois tout paraît parfait D'où sort cette impression de noirceur qui nous guette Que c'est sûrement trop beau pour être vrai C'parce que ce l'est Les épreuves de force, on joue à qui fesse le plus fort Ça fait partie d'la game, des sévices après-vente La flamme ardente, les intentions les plus nobles Ont tôt fait d'crisser l'camp dans L'cœur de pierres cassées des hommes De toute façon tout ça c'est d'sa faute Jamais d'la mienne Nos tracés sont truffés de mines anti-personnelles Creusant des trous béants dans lesquels on crache son fiel Le ciel se répand en injures, et soudain libère De violentes ondées sur les régions oculaires Aux prises avec le déluge des torts avoués La réflexion sauvage d'un miroir bien lavé La pluie dégoûtante perlait mon dos de canard Me traverse l'âme comme une salve de tranchants poignards