Des violons s'accordaient sur des pianos de pierre
L'île de Pâques abritait des hommes bien trop fiers
Leur sang n'était pas bleu mais noir comme la mer
Ils avaient fait le feu, ils avaient fait la guerre
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Leurs héros statufiés pesaient plus de dix tonnes
Mais combien sur cette île y avait-il donc d'hommes
Et que se passait-il dans leurs mains, dans leur âme
Qu'à travers l'avenir, leurs forces se proclament
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Ils étaient grands de taille, avaient des sanctuaires
Où des divinités, dignes de Jupiter
Leur dévoilaient la vie, réalité, chimère
Leur disait l'avenir, l'approche d'une autre ère
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Ils étaient fils de Dieu ou étaient grands ancêtres
Ils s'appelaient Titans et connaissaient peut-être
La science de la magie et la magie des sciences
Avant que ne leur soit imposé le silence
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Ils construisirent des tours et de grands astronefs
Pour attaquer celui qui leur servait de chef
Et qui leur commandait, d'un terrible retour
À eux qui, sur la Terre, avaient construit le jour
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Quand ils eurent dépassé les brumes de l'Éther
À des pavés de feu, soudain ils se heurtèrent
Et Dieu, pour les punir de leur rébellion
Leur dicta le Tartare pour éternelle prison