À chaque fois maman que ma pensée t'aborde À chaque fois maman que mon cœur se souvient Tout mon être devient inquiétude et désordre Tous les chagrins du monde se confondent au mien À chaque instant du jour, je me dis que ma mère Jamais plus, jamais plus ne sera parmi nous Il me prend une envie terrible de me taire D'aller te retrouver sans croire au rendez-vous Tu avais fait pour nous une maison durable Où chacun des départs se changeaient en retour Alors comment veux-tu que je sois raisonnable? Tu n'es plus jamais là pour me dire bonjour J'étais ta préférée les autres me pardonnent J'avais besoin de toi et tu m'avais choisie Je te demandais tout et tu es celle qui donne Et nous causions ensemble comme grandes amies Mais depuis ton départ ma maison si vide J'ai beau y mettre tout ce dont j'avais rêvé Mes rêves ne sont plus que des gestes livides C'est de ta seule absence que je suis habitée