La guérison n'est qu'une légende, la rue me chique la tête
Va surgir la bête, en moi, c'est la montée du méchant
L'art d'une gifle à terre, j'aurais raison d'être plus déjanté
Tu peux compter sur les gens que si y'a du chiffre à faire
Alors j'calcule plus personne
Le manque d'inspiration provoque la fracture du sternum
La face sur une braise, comme s'il fallait que mon rap brûle
Merde, j'peux pas fuir sans la carrure d'Usain Bolt
Dans ma cave plus qu'insalubre, j'carbure avec un abus d'Super Bock
Du sky pur et des clémentines, excentriques
Ces temps-ci j'suis sur la défensive
Et j'm'émancipe de toutes les raclures du del-bor
Quelque chose me turlupine
L'enfermement me pousse au point que j'm'entête devant des exos
De structure riche, les gens pensent que j'm'enterre dedans
Mais, en fait, je tente des vraies proses de futuriste
Dans ma chambre, à part, j'aime rimer, y'a pas moyen de dormir
Le marchand de sable va se faire virer
Crois-moi, j'en bave, gars, la rage en barre j'gratte
Y'a pas de gent-ar et ça changera pas mais j'm'y fais
Ou bien j'oublie comme si j'avais Alzheimer
Soit j'roupille soit j'apprends mes freestyles par cœur
Si j'reste à faire des couplets chauds
C'est que c'est la merde quand j'ouvre les volets
Ou que des frères s'apprêtent à tout dévorer
Les loups salivent pendant que l'état fait des bavures
Du coup les fous s'abîment pour des bouts de pain ou de la nougatine
Moi, j'préfère réparer mes ratures toute ma vie
Pour que la foule s'agite quand j'fais des textes dars et des phases pures
Renfermé sur moi-même, je change pas de secteur
Les dures soirées, j'sais plus quoi faire comme quand ma mère pleure
J'sais qu'on partira seul, donc j'm'entraîne
Et si j'm'enferme, c'est que ma rime a peur des admirateurs
Ici, j'esquive peste, système politique
Vie d'stress, disquette, prise de risque et tristesse, j'suis discret
À domicile, j'écris des petits textes en vite fait
Sans prendre les fines graines de Bolivie
J'devrais sortir mais j'hiberne comme l'Ermitage
Loin des crises intérimaires et des guérillas, parait qu'hier
Un dingue a réduit à quelques miettes les cervicales d'un mec distrait
Puis l'a fait griller à l'aide d'un jerrican
P'tet pour deux trois billets verts, et des Rizla
Et pendant ce temps, un flic terminait son service près d'un verre de Ricard
V'là c'que j'évite, seul dans mon coin, j'gratte de belles rimes
Loin de cette masse de faits divers inévitables
J'suis dans un autre monde
Et même si j'fatigue mes hémisphères quand j'écris tard
J'me fiche que ma névrose monte
Faudrait que j'reparte à zéro, que j'sorte de ce lieu sale et glauque
Mais, orgueilleux, j'me porte mieux seul à l'écart des autres
Faudrait qu'j'reparte à zéro, que j'sorte de ce lieu sale et glauque
Mais, orgueilleux, j'me porte mieux seul à l'écart des autres
Faudrait qu'j'reparte à zéro, que j'sorte de ce lieu sale et glauque
Mais, orgueilleux, j'me porte mieux seul à l'écart des autres
Faudrait qu'j'reparte à zéro, que j'sorte de ce lieu sale et glauque
Mais, orgueilleux, j'me porte mieux seul à l'écart des autres
Faudrait qu'j'reparte à zéro, que j'sorte de ce lieu sale et glauque
Mais, orgueilleux, j'me porte mieux seul à l'écart des autres
Lomepal, Meyso
2013