L'ennemi est pris de spasmes Quand avec ma plume me positionne, son sang se glace Hélas, il s'abreuve toujours de l'inconscience humaine Pour parvenir à ses fins se nourrit du vice Exploite les faiblesses aux moindres recoins Sous diverses formes il manipule les hommes Subdivise à sa guise, épaulé par la bêtise Engendré par cette soif de pouvoir qui siège en chacun Tout le monde veut le contrôle, résultat: de nombreux défunts Facture salée, espoir écorché Certains devraient faire preuve d'après moi d'un peu plus de lucidité Diriger reste une lourde responsabilité Mais la priorité devrait toujours être à l'égalité Chaque jour que Dieu fait, je me demande bien pourquoi Les hommes entre eux ne cessent-ils pas De se combattre comme chiens et chats Alors qu'une autre tombe fleurira D'autres bombes tomberont De nombreuses familles consternées pleureront leurs rejetons Résolument défenseur d'une nation Qui au fond, investira beaucoup plus de pognon Disons dans l'armement que dans l'éducation Chaque jour Dieu fait Je me demande n'ont-ils pas perdu la raison? Nous avons soif de liberté et besoin surtout de sensations Et non pas qu'on nous presse En presses face à l'adversité Pour éviter de lever mon glaive, ma voix s'élève Pour que celle-ci t'apaise, reste bien à l'aise! On nous parle d'amour, de liberté, d'égalité Fraternité, aux actualités: mais où est la réalité? On nous balance les images d'un mode qu'on veut tous rêver Mais où est le pognon pour se le procurer? On nous parle de compression, sans cesse d'augmentation D'inflation, sous pression, certains ont pété les plombs Disons qu'ils n'ont plus la notion de ce qui est mauvais ou bon Ils font trois petits tours et puis s'en vont De nos jours on ne peut plus avoir confiance en personne Aime ta personne c'est tout ce qui compte, voilà où nous en sommes Chacun cherche son chat et s'enterre chez soi J'aimerais savoir où tout cela nous mènera... Le 666 n'est-il pas le chiffre du malin? Alors vite, vite, vite il faudrait prendre les choses en main Les hostilités sont enclenchées depuis la nuit des temps Ceux qui parlent trop, eux ne vivent jamais très, très longtemps Bien souvent la réalité revient au détenteur de "piasses" Qui s'en sert pour endormir la masse derrière son masque Lassé de voir la situation tourner en rond D'appréhender un avenir atroce pour tous ces nourrissons Le son me sert d'armure pour briser ce mur D'un silence malsain qui se transforme en dédain Pris entre les serres du système, j'ai beau me débattre Les pensées ne suffisent plus, il faut absolument des actes