Yeah Et si nous faisions une petite leçon d'histoire Histoire de se rafraîchir la mémoire Car il n'est jamais trop tard Pour s'apercevoir Que notre vision de ce qui s'est passé Dans le passé À volontairement été faussé Par ceux qui jadis prétendaient faire circuler le bien Par nos ancêtres historiens Si fiers d'être européens Par ceux qui se croyaient privilégiés d'un Dieu certain et qui traitaient comme des chiens Les traîtres qui n'étaient pas chrétiens Les colons étaient persuadés d'apporter Les bienfaits de la civilisation et du progrès A des peuples qu'ils considéraient attardés Sauvages, normal l'homme blanc veut Toujours réduire les autres à son image Ensuite il se dit sage Mais depuis dites moi ce qui a changé? Rien Le blanc requin après avoir volé aux Autres leur bien ose encore prétendre Que ce qu'il a c'est ce dont ils ont besoin J'ai peur des requins L'homme soi-disant civilisé a son propre caractère Toujours dirigé par une soif meurtrière Pour la satisfaire peut lui importe le sort De ses pairs, voulant tout posséder D'autres n'ont plus sur les os que leur propre chair Il nous faut remettre les choses à leur bon niveau Ne considérons pas comme un cadeau De donner la main à des gens qui ont faim Alors que nous nous nourissons depuis des siècles sur leur dos Le tiers-monde est un sujet Que l'on aborde souvent Mais l'on oublie que la vermine C'est notre matérialisme croissant Et notre inutile développement ne fait que Développer leur plongeon Rien Rien ne mettra fin à notre esprit malsain Ne sachant pas considérer le lendemain Le blanc requin ne cesse de voler Aux autres leur bien tout en prétendant Que ce qu'il détient c'est ce sont ils ont besoin J'ai peur des requins Les traditions indiennes Et les coutumes du peuple noir n'ont jamais Figuré sur les lignes de mes livres d'histoire Croire que ce cauchemar est le fruit du Hasard c'est se contenter de le voir accroché À notre espoir Ce n'est pas le cas, nous en sommes là À qui la faute? À toi, à moi Je ne le sais pas, mais ce que je crois C'est qu'il ne faut pas penser qu'à soi C'est la banque mondiale et le FMI Qui imposent leur politique commerciale À des gens sans habits ni même abri Ni produits de survie, pas de technologie Leur déficit est une irrémédiable tragédie Des milliards de dollars de dette À notre égard Un monde nous sépare Pour lequel il est bientôt trop tard Féroces, voraces, pour toutes les races L'histoire est atroce lorsque les requins passent Et quand le blanc requin aura dévoré Tous les siens il s'apercevra enfin que C'était eux dont ils avaient besoin J'ai peur des requins