Dans les villes de grande solitude Moi, le passant bien protégé Par 2000 ans de servitude Et quelques clous sur la chaussée Dans les villes de grande solitude De nouvel an en nouveaux nés Quand j'ai bu plus que d'habitude Me vient la faim d'un carnassier L'envie d'éclater une banque De me crucifier le caissier D'emporter tout for qui me manque Et de disparaître en fumée Mais dans les villes de grande solitude Tous les héros se sont pollués Aux cheminées du crépuscule Et leurs torrents se sont calmés Alors je fonce comme une bête Sur le premier sens interdit Aucun feu rouge ne m'arrête Je me sens bien dans ma folie J'ai envie de violer des femmes De les forcer à m'admirer Envie de boire toutes leurs larmes Et de disparaître en fumée Mais dans les villes de grande solitude Quand l'alcool s'est évaporé Je replonge dans la multitude Qui défile au pas cadencé J'ai peur d'avoir brisé des vitres D'avoir réveillé les voisins Mais je suis rassuré très vite C'est vrai que je ne casse rien ♪ C'est vrai que je ne casse rien ♪ C'est vrai que je ne casse rien Dans les villes de grande solitude Dans les villes de grande solitude C'est vrai C'est vrai que je ne casse rien Dans les villes Dans les villes de grande solitude C'est vrai que je ne casse rien C'est vrai C'est vrai que je ne casse rien Dans les villes Dans les villes de grande solitude Dans les villes de grande solitude