Pour toi je ne serai plus moi Je serai l'employé du mois Veux-tu m'épouser même si on ne s'aime pas? Je philosophe à mon comptoir Je prends ma peine à mon compte, toi Tu feras de ma vie un compte noir Promis Nos traces de doigts sur les vitrines On nous a vendu l'âme à l'estime On veut bien mourir mais pas souffrir Le cœur est lourd et plein d'épines On déplace les lignes pour ne pas les franchir Normal Il y a celui que je suis Il y a celui que je voudrais être Après minuit je ne change pas je vais disparaître Là où l'horizon a tremblé, tremblé j'ai dansé la pluie Les fantômes de la fin de l'été ont chanté après minuit Manteau de verre et de poussière On se débat on se déchaîne De la colère en fut de chêne On se débrouille Est-ce le spleen de la street, est-ce? La poésie que j'abrite, est-ce? Les conséquences de la tristesse Je dérouille Nos traces de doigts sur les vitrines On nous a vendu l'âme à l'estime J'essaie seulement d'être heureux En t'attendant en attendant mieux Le bonheur, la corde ou les deux C'est mon heure Il y a celui que je suis Il y a celui que je voudrais être Après minuit je ne change pas je vais disparaître Là où l'horizon a tremblé, tremblé j'ai dansé la pluie Les fantômes de la fin de l'été ont chanté après minuit La nuit le désir est hostile, hostile On dira que nous étions sublimes, sublimes ♪ Là où l'horizon a tremblé, tremblé j'ai dansé la pluie Les fantômes de la fin de l'été ont chanté après minuit La nuit le désir est hostile, hostile On dira que nous étions sublimes, sublimes