Sous mes drapés de mandolines Que des chagrins distillent et dégoulinent De frivolités mercenaires Je fais tournebouler la terre entière Au grand ballon des balivernes J'accroche tous mes sanglots, dès qu'on m'aime Cœur de plaisance et d'origine Fier de mes fièvres Je suis "FÉMININE" Et, comble d'ivresse Je réinvente l'être qui me blesse Jusqu'à me cranter d'entailles Et que la douleur m'aille Comme une obsession, comme une médaille Un éclat d'amour s'est égaré dans ma tête Et comme tout s'éteint d'infortune Mes passions se consument en cachette Quand, par dépit, je sculpte l'oreiller Sans me réveiller 1-2-3 Et puis, j'arpente en pantomime Ces creux béants que, frileux, je m'imprime J'y peins des bleus. J'y peins des mers J'y noie ma dévotion au savoir-plaire Et qu'un frisson me soulage Je "pleus" des tresses perlées de paysages D'où l'on me devine Depuis mes rêves, je suis "FÉMININE" "Féminissime" Confiné en "féminance" sibylline "FÉMININE" "Féminissime" Aux défis de garance, aux infamies sanguines "Fémicidé", défini si mal