Il y a qu'un mètre De la fenêtre au pied du lit Tu viens de naître Sous le soleil qui t'éblouit Elle te regarde et elle sourit Je crois qu'elle vient de naître aussi Puis elle t'effleure En laissant déborder sa joie Pendant des heures A regarder bouger tes doigts Parfois elle pleure Quand tu t'endors entre ses bras Dors, Dors, Léonore On t'attendait tellement fort Dans ton coeur brille un trésor Bien plus précieux, plus pur que l'or Dors, Dors Dors encore, Le bonheur t'attend dehors Après tant et tant d'années Tu as le temps pour tout changer Les orages et les chagrins Se sont envolés au loin Tu vois bien Tu peux dormir encore... Tu fais renaître Tous les espoirs de l'horizon A la fenêtre Au seul murmure de ton prénom Et sur le seuil de la maison Tu mets des rires et des chansons Et si tes larmes Coulaient un jour, je leur ferais Poser les armes En leur parlant de ces secrets Qui t'accompagnent Depuis l'instant du premier jour Dors, dors Léonore On t'a voulue tellement fort Dans ton coeur brille un trésor Bien plus précieux, plus pur que l'or Dors, dors, Dors encore Le bonheur est là dehors Après tant d'espoirs passés Tu es venue pour tout changer Les orages et les chagrins Se sont envolés au loin Tu vois bien Tu peux dormir encore ... Dors, dors Léonore, On t'a aimée tellement fort Dans ton coeur brille un trésor Bien plus précieux, plus pur que l'or Dors, dors Dors encore Le bonheur est là dehors Après tant et tant d'années Tu es venue pour tout changer Les orages et les chagrins Se sont envolés au loin Tout va bien Tu peux dormir encore Dors, dors Léonore