Ton univers se penche au bord de ma misère Et ton regard s'éclaire en rencontrant le mien Je voudrais que ça dure encore un millénaire C'est comme une oasis au milieu du chagrin Je voudrais boire encore à cette source fraîche Sentir couler ta voix dans le creux de mon coeur Éprouver du bonheur, avoir la gorge sèche En caressant tes seins comme on touche une fleur Poser sur tes cheveux des paillettes de lune Et diriger mes doigts par des chemins cachés Qui s'effacent en s'ouvrant comme sable de dunes Vers une plage offerte en perles de rosée Croquer de ton jardin tous les fruits de tendresse Sur ta peau qui frissonne au fil de mes baisers Y goûter la folie qui mène à la sagesse Et cueillir un soleil qui passe à ma portée Je voudrais croire encore à ces instants de trêve Où plus rien du dehors ne peut nous arriver Quand nos regards se perdent au plus profond du rêve Que nos heures se confondent avec l'éternité Oublier quelque temps l'ombre de la tristesse Pendant que le bonheur s'endort à nos côtés Bercés par la douceur du vent qui nous caresse Perdus dans la langueur d'un infini baiser Bercés par la douceur du vent qui nous caresse Perdus dans la langueur d'un infini baiser.