Elle écrase sa cigarette et recouche sa poupée N'a plus peur de ces quelques mots d'amour Qui me venaient du fond du cœur Et la fumée monte en moi comme un petit matin Où le soleil reviendrait vous parler d'éternité Elle caresse les fleurs amoureuse de la vie Elle s'en va apprivoiser les renards Qui dorment seuls dans les sous-bois Et son parfum monte en moi comme un vieux souvenir Qui s'accroche à la mémoire et l'empêche de vieillir Mais comment t'appelles-tu? Je ne me rappelle plus! Entre la tendresse et la mort, je perds le nord N'avais-tu pas disparu? Je ne t'avais pas revue Je n'avais que mes remords pour vivre encore Elle me recueille des yeux, là, tout au creux de sa main Et je pars me poser sur son visage La mort est douce au fond des pleurs J'irai lui chercher la lune pour veiller son sommeil Et je crois bien que je l'aime, que c'est bon la vérité! Mais comment t'appelles-tu? Je ne me rappelle plus! Entre la tendresse et la mort, je perds le nord N'avais-tu pas disparu? Je ne t'avais pas revue Je n'avais que mes remords pour vivre encore Elle écrase sa cigarette, ne se souvient plus très bien Qu'il pleuvait, me caresse le visage Me dit "J'ai peur quand tu t'en vas" Puis elle parle au soleil et fait le sable chaud Et je crois bien que je l'aime, mais à quoi servent les mots? Dis comment t'appelles-tu? Je ne me rappelle plus! Entre la tendresse et la mort, je perds le nord Ne disparais jamais plus! Je crois t'avoir reconnue Et puis je crois que tu m'aimes et moi, je n'aimerai plus!