(Frédéric Botton) La coupe est pleine; messieurs les hussards De faux Einstein et de vrais ignares De petits Verlaine au fond des tiroirs et des Willem qui jouent du Mozart La coupe déborde et bon appétit, intègre ou pas, c'est pas du tout cuit Fidèle ou non mais pas vu, pas pris, une chandelle, thank you Debussy. Alors laissez passer, alors laissez passer. La coupe est pleine, messieurs je ne sais quoi De rendez-vous et de rendez-moi De manitous et de mort aux rats et de petit bouts qui écoutent du Bach. La coupe déborde, alors fantassins, de trop de potins sur le popotin De crescendo qui crescendent sans fin Et de crémiers qui se prennent pour Chopin. La coupe est vide, alors grenadiers Y'a même les caves qui veulent caviarer Même les cirrhoses qui veulent champagner La nouvelle vague s'est wagnérisée. Alors laissez passer, alors laissez passer.