(Enrico Macias/Jean Peigné) Un flamenco monte dans la plaine, jailli du feu des gitans Car les guitares ont formé la chaîne autour du feu des gitans Ils sont venus pour chanter leur amour de la liberté Cette musique joyeuse, c'est le cœur d'une race heureuse D'une race fière qui vit sans frontières Pas de maisons, pas de prisons et qui vagabonde à travers le monde Au gré du vent, au gré du temps. Le regard fou, une fille s'élance autour du feu des gitans Les reins cambrés, un garçon s'avance, c'est la danse des gitans On les entend marteler du talon la terre brûlée Plus rien ne compte pour eux, les voilà devenus les Dieux D'une race fière qui vit sans frontières Pas de maisons, pas de prisons et qui vagabonde à travers le monde Au gré du vent, au gré du temps. Les roulottes servent de décor, le feu leur donne des reflets rouges Quand les guitares lancent un accord On ne voit que dix doigts qui bougent. Ils ont dû faire un très long voyage, mais quand on est un gitan On n'est pas long à faire ses bagages pour être au feu des gitans Dans la rosée du matin, on repart et le feu s'éteint Et dans un autre pays, il s'allume éclairant la nuit D'une race fière qui vit sans frontières Pas de maisons, pas de prisons et qui vagabonde à travers le monde Au gré du vent, au gré du temps.