J'te parle de ceux qui tous les soirs s'endorment Sur l'côté droit du lit Là où dormait c'lui qu'est parti J'te parle de ceux qui ont la gueule toute fripée Peau creusée par les abcès Tous cramés par les absents J'te parle de ces vieux qu'on regarde pas dans les yeux Pour esquiver leur détresse Moi j'y pense plus, je déstresse J'te parle des vieux qui nous regardent d'un air envieux Qui feraient même don d'leur dernier rein Pour se sentir comme j'me sens bien Je l'avoue, je t'avoue (je l'avoue, je t'avoue) Moi j'ai un peu honte (moi j'ai un peu honte) D'oublier, d'oublier tous ces gens qui comptent (tous ces gens qui comptent) Un jour tu prendras la place des oubliés Un jour ce sera toi qu'on traitera comme un déchet Un jour tu vivras la vie du boulet qu'on aimerait bien larguer Au fond d'la Seine en lousdé Oseras-tu regarder, regarder les Les vieux dans les yeux? Oseras-tu regarder, regarder les Les vieux dans les yeux? J'crois qu't'as pas compris C'que c'est d'se sentir pourri Devenir lentement invisible Un sentiment indicible On est gagas sur les gamins Mais on s'en balance des anciens Quand t'étais qu'un tout petit nain Qui c'est qui t'tenait par la main? Oublie les anniversaires quand t'es né à l'âge de pierre Le gâteau, il serait trop petit pour caler toutes les bougies T'as pas trop compris c'que c'est d'être tout petit Fondu dans le papier-peint Être confondu avec un chien Je l'avoue, je t'avoue (je l'avoue, je t'avoue) Moi j'ai un peu honte (moi j'ai un peu honte) D'oublier, d'oublier tous ces gens qui comptent (tous ces gens qui comptent) Un jour tu prendras la place des oubliés Un jour ce sera toi qu'on traitera comme un déchet Un jour tu vivras la vie du boulet qu'on aimerait bien larguer Au fond d'la Seine en lousdé Oseras-tu regarder, regarder les Les vieux dans les yeux? Oseras-tu regarder, regarder les Les vieux dans les yeux? ♪ Je l'avoue, je t'avoue (je l'avoue, je t'avoue) Moi j'ai un peu honte (moi j'ai un peu honte) D'oublier, d'oublier tous ces gens qui comptent (tous ces gens qui comptent) Un jour tu prendras la place des oubliés Un jour ce sera toi qu'on traitera comme un déchet Un jour tu vivras la vie du boulet qu'on aimerait bien larguer Au fond d'la Seine en lousdé