Au bout d'un demi sommeil agité Ses mots m'ont fait l'effet d'une douche froide Quand j'ai ouvert les yeux, tout poqué Ses mots résonnaient en mon âme malade Oh, combien de virages ai-je négociés? Me méfiant du sourire facile, de la chaussée sèche Sèche comme mes joues depuis bien que trop longtemps J'ai comblé ce manque de confiance par de l'esquivement Elle m'a simplement murmuré une innocente vérité: Peu importe les excuses que tu t'trouveras Y'a pas de liberté dans la fuite Peu importe les prétextes que tu t'inventeras Ta seule prison c'est tes choix ... Mes journées se diluaient en soupirs J'avais du mal à trainer ma conscience tant j'en sentais le poids Elle m'a dit: Sais-tu comment faire trembler un empire? Sais-tu comment faire gondoler le bois? Que même la pierre la plus solide s'érode? Y'a des choses que seul le temps te dira ... Peu importe les excuses que tu t'trouveras Y'a pas de liberté dans la fuite Peu importe les prétextes que tu t'inventeras Ta seule prison c'est tes choix Je remercie les accidents Le manque de courage D'sentir l'inertie en dedans Sans ancre et fou de rage Les hivers ont fait place à d'autres hivers bien plus doux Les défaites ont enfumé mon trou Les mots m'échappent, mais, Dieu merci, non pas la vie ... Y'a pas de liberté dans la fuite Y'a pas de liberté dans la fuite Y'a pas de liberté dans la fuite Y'a pas de liberté dans la fuite Y'a pas de liberté dans la fuite Y'a pas de liberté dans la fuite Y'a pas de liberté dans la fuite Y'a pas de liberté dans la fuite Y'a pas de liberté dans la fuite Ta seule prison, tu sais que c'est toi