Marie-Jo faisait des shampoings dans un salon à Tourcoing
Elle lavait le peu de cheveux qu'il restait aux petits vieux
Elle coiffait les pellicules en regardant la pendule
Et son ennui défilait par la vitrine du salon de beauté
Elle était déprimée, alors le soir, elle faisait chier René
Parce qu'il avait mis des miettes et n'avait pas racheté d'Danette
Il lui manquait un truc à Marie-jo, mais quoi?
Une maison, un mari, des enfants et un chat
Elle a tout c'dont elle rêvait, oui, mais, ce qu'il lui faudrait
C'est se faire sauter
Marie-Jo, c'est c'qu'il te faut
Te faire sauter, bien comme il faut
Tu serais beaucoup moins re-lou
Ouh-oh-oh, Marie-Jo
Si tu niquais un coup
Marie-Jo était très à cheval sur les principes et la morale
Elle n'avait jamais péché du coup elle faisait chier René
Parce qu'il ronflait trop fort, parce qu'il pleuvait dehors
Parce qu'il n'était pas un autre qui la prendrait contre la porte
Qui lui défoncerait le cul et de ses grosses mains poilues
Froisserait sur ses hanches, son joli tailleur du dimanche
Oh, mais ça, voyons, Marie-Jo n'y pensait pas, ah non
Merci bien, elle n'était pas de celles-là
Des femmes faciles, des dévergondées, des trainées
Oui, peut-être Marie-Jo, mais elles, elles savent ce qu'il leur faut
Et c'est se faire sauter
Marie-Jo, c'est c'qu'il te faut
Te faire sauter, bien comme il faut
Tu serais tellement moins re-lou
Ouh-oh-oh, Marie-Jo
Si tu niquais un coup
Si tu te faisais sauter
Marie-Jo, c'est c'qu'il te faut
Te faire sauter, bien comme il faut
Tu serais vachement moins re-lou
Ouh-oh-oh, Marie-Jo
Si tu tirais un coup