À quand le grand trou? Dors à jamais Athée, avale-nous Sans prière Recouvre nos têtes moites Ouvre la porte Perce nos armures Broie nos rêves Hey, immédiatement Erre dans nos messes à nous Boie dans nos verres Anonyme partout Mord de loin Même quand dort le loup Le regard flou Parasite à genoux Mord de tes belles dents immédiatement Éponge les marques des vis-à-vis Et tords les masques mirages Aie l'air blessé Fais-toi ramasser Laisse-moi rester Tente-moi à mon tour À quand le grand trou? Frère de demain Le risque n'avoue Qu'un seul chemin Incandescente braise Verse de l'eau Sur les pierres brûlantes Corromps-moi Hey, immédiatement Éponge les marques des vis-à-vis Et tords les masques mirages Elle tangue la lubie des morts Elle sombre, l'agonie Elle penche vers le puits encore Et danse vers l'oubli Regard inassouvi, ignoble Haut perché dans les cimes Se frayer en avant de l'autre Un long chemin Sous le sage abandon Aucun destin Se baigner en abondance Dans le fiel épars Le silence avant l'aube Le grand départ Les mains sales, les nerfs mourants Je sommeille Le teint pâle, les mots hurlants Un éveil Comme enclavé par le temps Les corneilles M'ont repéré en tournant Du coin de l'œil