Une bouffée d'air salin M'a rappelé les larmes de nos vieux chagrins Tu perles sur mon visage Si je demeure immobile sur ce rivage Les peines en surdose Paralysent si bien Voilà pourquoi Je cours, je cours, je cours Vers d'autres lendemains Un peu moins lourds Qui m'appellent Je cours, je cours, je cours Ne me rattrape pas Une vague de chaleur Qui dans l'ennui parfois réchauffe nos cœurs La nostalgie est brûlante Elle peut vous avaler comme une déferlante Comme fane une rose Fanera mon chagrin Si toutefois Je cours, je cours, je cours Vers d'autres lendemains Un peu moins lourds Qui m'appellent Je cours, je cours, je cours Et ma peine d'amour Plus vite s'éloignera Je cours, je cours Vers d'autres lendemains Un peu moins lourds Qui m'appellent Je cours, je cours, je cours Ne me rattrape pas