Octobre encore me rappelle Nos élans brisés, nos départs J'avais détourné le regard Tu avais replié tes ailes On va parfois si loin chercher La route qu'on a sous le pied On va tellement loin quérir Nos décisions de revenir Le temps craqué, le temps bohème Le temps qui meurtrit ce qu'il sème Le temps fêlé, temps des naufrages Le temps qui ramène au rivage Temps qui renoue les trajectoires De nos cœurs migratoires Janvier hurlait à pierre fendre Couvrait d'oubli nos doigts, nos songes Comment renaître de nos cendres Que notre geste se prolonge Il n'en tenait plus qu'au hasard Ses fruits possibles dans le noir Volte-face au pied du néant Nos corps à tout crin, à tout vent Le temps craqué, le temps bohème Le temps qui meurtrit ce qu'il sème Le temps fêlé, temps des naufrages Le temps qui ramène au rivage Temps qui renoue les trajectoires De nos cœurs migratoires Le temps craqué, le temps bohème Le temps qui meurtrit ce qu'il sème Le temps fêlé, temps des naufrages Le temps qui ramène au rivage Temps qui renoue les trajectoires De nos cœurs migratoires Temps qui renoue les trajectoires De nos cœurs migratoires De nos cœurs migratoires De nos cœurs migratoires De nos cœurs migratoires