Le rasta
No gunshots, and no fire, Hailé Sélassié ne me parle pas (fois 2)
Il n'intervient pas dans mes rêves la nuit, il n'apparait pas dans mes requêtes ou mes récits.
Il ne me conseille pas dans mes doutes et mes espoirs, a-t-il seulement sur moi un regard?
Mais fort du son qu'on me donne, et que j'écoute à tour de bras, je prends le microphone, et laisse le reggae guider mes pas.
Je laisse comme ça sonne, non je ne retouche pas.
J'aime cette musique je lui rends comme ça.
Est-ce que l'étiquette est inévitable?
ça je ne le crois pas.
Le style se module mais les moduleurs ne modulent pas.
On s'encroûte, quand le son est cool mais qu'il est joué plus de 100 fois (3).
Respects aux pépés qui tiennent le roots à bout de bras.
Ces jamaïcains qui donnent leurs vies pour jouer comme ça, et ce son aujourd'hui, passe au delà des mers, A qui l'attrape pour chanter cet air
No gunshots, and no fire, Hailé Sélassié ne me parle pas (fois 2)
Trop de rush-rush Boom boom, dans les sounds systems, trop de guérillas, trop de clans, trop de faux emblèmes, je dois jouer les ruffnecks, pour prendre le micro, je suis blanc, je n'ai pas de dreads j'ai tout faux.
Quand le style se mêle trop du son, c'est mauvais.
Quand il prend le dessus sur toi c'est désespéré, rebelles, faux bobos, néo-chanteur, mais vrai mytho, moi j'ai traduits ces paroles, et moi j'ai choisit mon coté.
Dois-je vous, ce qui en avant me tire?
Ce qui me pousse à chanter, et me pousser à écrire?
Ce qui me donne le force de toujours revenir?
C'est de voir que cette chanson qui vous fait sourire!
No gunshots, and no fire, Hailé Sélassié ne me parle pas (fois 2)