Je veux dédier ce poème À toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets À celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne Et qu'on ne retrouve jamais À celles qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre Et qui, preste, s'évanouir Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on n'en demeure épanoui À l'accompagne de voyage Dont les yeux charmant paysage Font paraître court le chemin Qu'on est seul peut être à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré sa main À celles qui sont déjà prises Et qui vivant des heures grises Près d'un être trop différent Vous ont, inutile folie Laissez voir la mélancolie D'un avenir désespérant ♪ J'ai revis malgré aperçu Espérance d'un jour déçu Vous serez dans l'oubli demain Pour peu que le bonheur survienne Il est rare qu'on se souvienne Des épisodes du chemin Mais si l'on a manqué sa vie On songe avec un peu d'envie À tous ces bonheurs d'entrevus Aux cœurs qui doivent vous attendre Aux baisers qu'on osa pas prendre Aux yeux qu'on a jamais revus Alors au soir de lassitude Tout en peuplant sa solitude Les fantômes du souvenir On pleure les lèvres absentes De toutes ces belles passantes Que l'on a pas su retenir Que l'on a pas su retenir