L'arbre pliait déjà sous le poids D'un même visage dans les noeuds du bois Un regard a gâché mon ballant Des cris se gaspillent en m'appelant Depuis, ma chute est mon véhicule Un taxi a perdu son client Et je ne pris que pour l'instant D'un corps au sol qu'il percute Marteau à la corde d'un piano Crinière à la forme d'un chapeau Douleur à la veille de passer Là où les doigts se font aller Vue d'en bas Tout semble bien là-haut Tout semble bien là-haut Et je ne sais que dire De ces armées de terre Qui s'offrent tous les droits Allons tout foutre en l'air Dans l'amour et la joie Tous les oiseaux de nuit Seront des oiseaux de proie À bas le temps perdu Je ne sais plus où me mettre De longs dalots devant la chaîne stéréo J'attellerai mes grands chevaux N'auriez-vous pas reçu ma lettre Une guerre a saigné un empire Pourtant je reste sous son emprise La peur s'ennuie de son plaisir L'ignorance a perdu son désir Couronnement d'un avenir vertueux Testament de mon enfance Résidera dans ces aveux L'étendue de ma confiance Vue d'en bas Tout semble bien là-haut Tout semble bien là-haut Et je ne sais que dire De ces armées de terre Qui s'offrent tous les droits Allons tout foutre en l'air Dans l'amour et la joie Tous les oiseaux de nuit Seront des oiseaux de proie