Mon lift décolle mercredi soir j' pars de Berri De Montigny C'est drôle c' plus dure de s'dire au revoir tout en sachant que c'est fini Je sais je sais malgré mes efforts ça va m' gruger tout mon orgueil Mais que je me crève à te faire à croire qu' j'ai encore une foutue graine dans l'œil Comme bien des histoires sans refrain la nôtre relate du quotidien On commence toujours par penser que c' qu'on traverse est qu'saisonnier Et puis là on se berce devant la fenêtre comptant les heures qui nous séparent J' ressens ton cœur dans tout mon être chaque fois qu'tes peines parcourent mon corps Comme bien des histoires sans refrain la nôtre est devenue sans lendemain L' rocher percé s' fou ben d' savoir qu' j' me trimbale avec un trou dans le corps Si plus rien nous éveil par ici c'est peut être que l'amour dort ailleurs Enfin du moins c'est ce que j'me dis enfin du moins c'est ce que j'me dis Comme bien des histoires sans refrain je n'ai plus qu'à t'envoyer la main Compter les jours avant de voir mon autobus quitter son port Pourtant je l'sais qu'on va s' revoir j'aurai du mal à t' reconnaître Faudra qu' j'creuse dans ma mémoire pour te faire une place dans ma tête Faudra que j'creuse dans ma mémoire pour te faire une place dans ma tête Faudra que j'creuse dans ma mémoire pour te faire une place dans ma tête Faudra que j'creuse dans ton regard pour te faire une place dans ma tête Comme bien des histoires sans refrain ça c'est "closé" su' l' coin de la rue J'suppose c'est l'fait d' te voir plus loin qui m' fait sentir un peu perdu Chus décollé mercredi soir vers Sainte-Thérése en Gaspésie C'est soit que j'haïs les grands départs ou que je m'emmerde depuis qu'j'suis parti